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Keytruda
pembrolizumab

Notice : Information du patient


KEYTRUDA 25 mg/mL solution à diluer pour perfusion

pembrolizumab


Veuillez lire attentivement cette notice avant de recevoir ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.


Les patients reçoivent KEYTRUDA lorsque leur cancer s’est étendu ou ne peut être retiré par chirurgie.


Les patients reçoivent KEYTRUDA pour contribuer à prévenir la récidive du cancer après avoir bénéficié

d’une chirurgie destinée à retirer le mélanome ou le carcinome à cellules rénales (traitement adjuvant).

Les patients reçoivent KEYTRUDA avant la chirurgie (traitement néoadjuvant) pour traiter le cancer du sein triple négatif, puis poursuivent après la chirurgie (traitement adjuvant) pour aider à prévenir la récidive du cancer.


KEYTRUDA peut être donné en association à d’autres médicaments anti-cancéreux. Il est important que vous lisiez également les notices de ces autres médicaments. Si vous avez des questions sur ces médicaments, veuillez interroger votre médecin.


  1. Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir KEYTRUDA ?


    Vous ne devez pas recevoir KEYTRUDA

    - si vous êtes allergique à pembrolizumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6 « Contenu de l’emballage et autres informations »). Adressez-vous à votre médecin si vous n’êtes pas sûr.


    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou infirmier/ère avant de recevoir KEYTRUDA.


    Avant de recevoir KEYTRUDA, informez votre médecin si vous :

    • avez une maladie auto-immune (une maladie dans laquelle votre corps attaque ses propres cellules)

    • avez une pneumonie ou une inflammation de vos poumons (appelée pneumopathie inflammatoire)

    • avez déjà reçu ipilimumab, un autre médicament pour traiter le mélanome et avez eu des effets indésirables graves à cause de ce médicament

    • avez eu une réaction allergique à d’autres traitements par anticorps monoclonal

    • avez ou avez eu une infection virale chronique du foie, y compris une hépatite B (VHB) ou une hépatite C (VHC)

    • avez une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou un syndrome

      d’immunodéficience acquise (SIDA)

    • avez une lésion du foie

    • avez une lésion du rein

    • avez eu une greffe d’organe solide ou une greffe de moelle osseuse (cellules souches) utilisant les cellules souches d’un donneur (allogénique)


    En prenant KEYTRUDA, vous pouvez avoir certains effets indésirables graves. Ces effets indésirables peuvent parfois engager le pronostic vital et conduire au décès. Ces effets indésirables peuvent se produire à

    tout moment au cours du traitement ou même après la fin du traitement. Vous pouvez présenter plus d’un

    effet indésirable en même temps.


    Si vous présentez l’un des symptômes suivants, veuillez appeler ou consulter immédiatement votre médecin. Votre médecin peut vous donner d’autres médicaments pour éviter des complications plus sévères et

    diminuer vos symptômes. Votre médecin peut supprimer la dose suivante de KEYTRUDA ou arrêter votre traitement par KEYTRUDA.

    • inflammation des poumons qui peut se manifester par un essoufflement, des douleurs thoraciques ou une toux

    • inflammation des intestins qui peut se manifester par des diarrhées ou des selles plus fréquentes

      qu’habituellement, des selles noires, goudronneuses, collantes ou des selles présentant du sang ou du

      mucus, des douleurs sévères/une sensibilité au ventre, des nausées, des vomissements

    • inflammation du foie qui peut se manifester par des nausées ou des vomissements, la sensation de

      manque d’appétit, des douleurs au côté droit du ventre, un jaunissement de la peau ou du blanc des

      yeux, des urines foncées, des saignements ou des bleus apparaissant plus facilement que d’habitude

    • inflammation des reins qui peut se manifester par des changements dans la quantité ou la couleur de votre urine

    • inflammation des glandes hormonales (en particulier de la thyroïde, de l’hypophyse et de la glande

    surrénale) qui peut se manifester par des battements rapides du cœur, une perte de poids, une

    augmentation de la transpiration, une prise de poids, une chute des cheveux, une sensation de froid,

    une constipation, une voix plus grave, des douleurs musculaires, des vertiges ou des malaises, des maux de tête persistants ou un mal de tête inhabituel

    • diabète de type 1, y compris l'acidocétose diabétique (production d'acides dans le sang due au diabète), les symptômes peuvent inclure une sensation de faim ou de soif plus importante que d’habitude, un besoin d’uriner plus fréquent, ou une perte de poids, une sensation de fatigue ou une sensation de

      malaise, des douleurs à l'estomac, une respiration rapide et profonde, une confusion, une somnolence inhabituelle, une haleine avec une odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans votre bouche ou une odeur différente des urines ou de votre transpiration

    • inflammation des yeux qui peut se manifester par une modification de la vue

    • inflammation des muscles qui peut se manifester par une douleur ou une faiblesse musculaire

    • inflammation du muscle cardiaque qui peut se manifester par un essoufflement, des battements du

      cœur irréguliers, une sensation de fatigue ou une douleur dans la poitrine

    • inflammation du pancréas qui peut se manifester par une douleur abdominale, des nausées et vomissements

    • inflammation de la peau qui peut se manifester par un rash, des démangeaisons, des cloques, une desquamation ou des lésions et/ou des ulcères de la bouche ou des muqueuses nasales, de la gorge ou de la zone génitale

    • un trouble immunitaire qui peut affecter les poumons, la peau, les yeux et/ou les ganglions lymphatiques (sarcoïdose)

    • inflammation du cerveau, qui peut se manifester par une confusion, une fièvre, des problèmes de mémoire ou des convulsions (encéphalite)

    • douleur, engourdissement, picotements ou faiblesse dans les bras ou les jambes ; problèmes au niveau

      de la vessie ou des intestins, y compris un besoin d’uriner plus fréquemment, une incontinence

      urinaire, une difficulté à uriner et une constipation (myélite)

    • inflammation et cicatrisation des voies biliaires, pouvant inclure des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, une augmentation de volume du foie ou de la rate, de la fatigue, des démangeaisons ou un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (cholangite sclérosante)

    • inflammation de l'estomac (gastrite)

    • réactions à la perfusion qui peuvent se manifester par un essoufflement, une démangeaison ou un rash, des vertiges ou de la fièvre


    Complications, incluant une réaction du gref on contre l’hôte (GVH) chez des patients ayant reçu une gref e de moelle osseuse (cellules souches) utilisant les cellules souches d’un donneur (allogénique). Ces complications peuvent être sévères et entraîner la mort. Elles peuvent survenir si vous avez reçu ce type de

    greffe dans le passé ou si vous allez la recevoir dans le futur. Votre médecin surveillera l’apparition de signes

    et symptômes qui peuvent se manifester par un rash cutané, une inflammation du foie, des douleurs abdominales ou des diarrhées.


    Enfants et adolescents

    Ne donnez pas KEYTRUDA aux enfants âgés de moins de 18 ans, à l’exception des enfants :

    • âgés de 3 ans et plus atteints d’un lymphome de Hodgkin classique

    • âgés de 12 ans et plus atteints d’un mélanome.


      Autres médicaments et KEYTRUDA

      Informez votre médecin :

    • Si vous prenez d’autres médicaments qui affaiblissent votre système immunitaire. Ceux-ci peuvent être par exemple des corticostéroïdes, comme la prednisone. Ces médicaments peuvent interférer avec l’effet de KEYTRUDA. Cependant, une fois que vous êtes traité par KEYTRUDA, votre médecin

      peut vous donner des corticostéroïdes pour réduire les effets indésirables que vous pouvez avoir avec KEYTRUDA. Des corticostéroïdes peuvent aussi vous être donnés avant de recevoir KEYTRUDA en association à la chimiothérapie pour prévenir et/ou traiter les nausées, vomissements et autres effets indésirables causés par la chimiothérapie.

    • Si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.


      Grossesse

    • Vous ne devez pas utiliser KEYTRUDA si vous êtes enceinte, à moins que votre médecin le recommande spécifiquement.

    • Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez d’avoir un bébé, informez votre

      médecin.

    • KEYTRUDA peut être nocif pour l’enfant à naître ou provoquer son décès.

    • Si vous êtes une femme susceptible d’être enceinte, vous devez utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement par KEYTRUDA et pendant au moins 4 mois après la dernière injection.


      Allaitement

    • Si vous allaitez, informez votre médecin.

    • N’allaitez pas pendant votre traitement par KEYTRUDA.

    • On ne sait pas si KEYTRUDA passe dans le lait maternel.


      Conduite de véhicules et utilisation de machines

      KEYTRUDA a un effet mineur sur votre capacité à conduire ou à utiliser des machines. Les sensations d’étourdissements, de fatigue ou de faiblesse sont des effets indésirables possibles de KEYTRUDA. Ne conduisez pas ou n'utilisez pas de machines après l’administration de KEYTRUDA, sauf si vous êtes certain

      de vous sentir bien.


  2. Comment utiliser KEYTRUDA ?


    KEYTRUDA vous sera administré en milieu hospitalier sous la surveillance d'un médecin expérimenté dans le traitement du cancer.

    • La dose recommandée de KEYTRUDA chez les adultes est soit 200 mg toutes les 3 semaines, soit 400 mg toutes les 6 semaines.

    • La dose recommandée de KEYTRUDA chez les enfants et les adolescents âgés de 3 ans et plus atteints d’un lymphome de Hodgkin classique et les adolescents âgés de 12 ans et plus atteints d’un mélanome est de 2 mg/kg de poids corporel (jusqu’à un maximum de 200 mg) toutes les 3 semaines.

    • Votre médecin vous administrera KEYTRUDA par perfusion dans votre veine (voie intraveineuse) sur

      une durée d’environ 30 minutes.

    • Votre médecin décidera du nombre d’administrations dont vous avez besoin.


      Si vous manquez un rendez-vous pour recevoir KEYTRUDA

    • Appelez immédiatement votre médecin pour convenir d’un nouveau rendez-vous.

    • Il est très important que vous ne manquiez pas une administration de ce médicament.


    Si vous arrêtez de recevoir KEYTRUDA

    Arrêter votre traitement peut stopper l'effet du médicament. N'interrompez pas le traitement par KEYTRUDA, sauf si vous en avez discuté avec votre médecin.


    Si vous avez d’autres questions sur votre traitement, demandez à votre médecin.


    Vous trouverez également ces informations dans la carte de signalement patient qui vous a été remise par votre médecin. Il est important que vous conserviez cette carte de signalement et que vous la montriez à votre partenaire ou au personnel soignant.


  3. Quels sont les effets indésirables éventuels ?


    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.


    En prenant KEYTRUDA, vous pouvez avoir des effets indésirables graves. Voir la rubrique 2.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le pembrolizumab seul :


    Très fréquents (peuvent affecter plus d'1 personne sur 10)

    • diminution du nombre de globules rouges

    • activité réduite de la glande thyroïde

    • sensation d’une baisse d’appétit

    • mal de tête

    • essoufflement ; toux

    • diarrhées ; douleurs au ventre ; nausées ; vomissement ; constipation

    • démangeaisons ; éruption cutanée

    • douleur dans les muscles et les os ; douleur articulaire

    • sensation de fatigue ; fatigue ou faiblesse inhabituelles ; gonflement ; fièvre


      Fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    • infection pulmonaire

    • diminution du nombre de plaquettes (saignement ou bleus apparaissant plus facilement) ; diminution du nombre de globules blancs (neutrophiles ; lymphocytes)

    • réaction liée à la perfusion du médicament

    • activité excessive de la glande thyroïde ; bouffées de chaleur

    • diminution du sodium, du potassium ou du calcium dans le sang

    • difficulté à dormir

    • étourdissements ; inflammation des nerfs provoquant engourdissement, faiblesse, picotement ou brûlure dans les bras et les jambes ; manque d’énergie ; modification du goût

    • œil sec

    • rythme cardiaque anormal

    • pression sanguine élevée

    • inflammation des poumons

    • inflammation des intestins ; bouche sèche

    • inflammation du foie

    • éruption cutanée rouge et en relief, parfois avec des bulles ; zones de peau ayant perdu leur couleur ; inflammation de la peau ; peau sèche, qui démange ; perte de cheveux ; problèmes de peau de type acné

    • douleur ou sensibilité musculaire ; douleur dans les bras ou les jambes ; douleur des articulations avec gonflement

    • frissons ; maladie pseudo-grippale

    • augmentation des taux sanguins d’enzymes du foie ; augmentation du calcium dans le sang ; anomalie dans les tests de la fonction rénale


      Peu fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    • diminution du nombre de globules blancs (leucocytes et éosinophiles)

    • réponse inflammatoire contre les plaquettes

    • trouble immunitaire pouvant affecter les poumons, la peau, les yeux et/ou les ganglions lymphatiques (sarcoïdose)

    • diminution de la sécrétion d’hormones produites par les glandes surrénales ; inflammation de

      l’hypophyse, glande située à la base du cerveau ; inflammation de la thyroïde

    • diabète de type 1, y compris l’acidocétose diabétique

    • un état dans lequel les muscles deviennent faibles et se fatiguent facilement ; convulsions

    • inflammation des yeux ; douleur, irritation, démangeaison ou rougeur des yeux ; sensibilité désagréable à la lumière ; vision de taches

    • inflammation du muscle cardiaque qui peut se manifester par un essoufflement, des battements du

      cœur irréguliers, une sensation de fatigue ou une douleur dans la poitrine

    • inflammation de l’enveloppe du cœur ; accumulation de liquide autour du cœur

    • inflammation du pancréas

    • inflammation de l’estomac

    • une lésion se développant sur la paroi interne de votre estomac ou sur la partie supérieure de votre intestin grêle

    • excroissance cutanée avec épaississement de la peau, parfois squameuse ; changement de couleur des cheveux ; petites bosses ou tuméfactions ou lésions cutanées

    • inflammation de la gaine qui entoure les tendons

    • inflammation des reins

    • augmentation de l’amylase, enzyme qui dégrade l’amidon


      Rares (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    • réponse inflammatoire contre les globules rouges ; sensation de faiblesse, d’étourdissement, d’essoufflement, ou si votre peau semble pâle (signes d’un faible taux de globules rouges,

      possiblement en raison d’un type d’anémie appelée érythroblastopénie) ; une maladie appelée lymphohistiocytose hémophagocytaire dans laquelle le système immunitaire fabrique un trop grand nombre de cellules luttant contre l’infection appelées histiocytes et lymphocytes qui peuvent provoquer divers symptômes

    • inflammation transitoire des nerfs provoquant douleur, faiblesse et paralysie des extrémités

    • inflammation du cerveau pouvant se manifester par une confusion, une fièvre, des problèmes de mémoire ou des convulsions (encéphalite)

    • douleur, engourdissement, picotements ou faiblesse dans les bras ou les jambes ; problèmes au niveau

      de la vessie ou des intestins y compris un besoin d’uriner plus fréquemment, une incontinence

      urinaire, une difficulté à uriner et une constipation (myélite)

    • inflammation de la membrane autour de la moelle épinière et du cerveau, pouvant se traduire par une raideur de la nuque, des maux de tête, de la fièvre, une sensibilité oculaire à la lumière, des nausées ou des vomissements (méningite)

    • inflammation des vaisseaux sanguins

    • trou dans l’intestin grêle

    • inflammation des voies biliaires

    • boutons rouges, sensibles sous la peau

    • démangeaisons, cloques, desquamation ou lésions et/ou ulcères de la bouche ou des muqueuses nasales, de la gorge ou de la zone génitale (syndrome de Stevens-Johnson ou nécrolyse épidermique toxique)

    • maladie dans laquelle le système immunitaire attaque les glandes productrices des sécrétions du corps, telles que les larmes et la salive (syndrome de Sjögren)

    • inflammation de la vessie. Les signes et symptômes peuvent inclure une miction fréquente et/ou

    douloureuse, une envie pressante d’uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou une pression dans la partie inférieure de l’abdomen


    Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques avec pembrolizumab en association à la chimiothérapie :


    Très fréquents (peuvent affecter plus d'1 personne sur 10)

    • diminution du nombre de globules blancs (neutrophiles, leucocytes) ; diminution du nombre de globules rouges ; diminution du nombre de plaquettes (saignement ou bleus apparaissant plus facilement)

    • diminution de l’activité de la glande thyroïde

    • diminution du potassium dans le sang ; sensation d’une baisse d’appétit

    • difficulté à dormir

    • inflammation des nerfs provoquant engourdissement, faiblesse, picotement ou brûlure dans les bras et les jambes ; mal de tête ; étourdissements ; modification du goût

    • souffle court ; toux

    • nausées ; diarrhée ; vomissements ; douleur au ventre ; constipation

    • chute de cheveux ; éruption cutanée ; démangeaisons

    • douleur des articulations ; douleur dans les muscles et les os ; douleur, courbatures ou sensibilité musculaires

    • sensation de fatigue ou de faiblesse inhabituelles ; fièvre ; gonflement

    • augmentation des taux sanguins de l’enzyme hépatique alanine aminotransférase ; augmentation des taux sanguins de l'enzyme hépatique aspartate aminotransférase

      Fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    • infection pulmonaire

    • diminution du nombre de globules blancs (neutrophiles) avec une fièvre ; diminution du nombre de globules blancs (lymphocytes)

    • réaction liée à la perfusion du médicament

    • diminution de la sécrétion d'hormones produites par les glandes surrénales ; inflammation de la thyroïde ; hyperactivité de la glande thyroïde

    • diminution du sodium ou du calcium dans le sang

    • manque d’énergie

    • œil sec

    • rythme cardiaque anormal

    • hypertension

    • inflammation des poumons

    • inflammation des intestins ; inflammation de l’estomac ; bouche sèche

    • inflammation du foie

    • éruption cutanée rouge et en relief, parfois avec des bulles ; problèmes de peau de type acné ; inflammation de la peau ; peau sèche qui démange

    • douleur dans les bras ou les jambes ; douleur des articulations avec gonflement

    • atteinte rénale soudaine

    • maladie pseudo-grippale ; frissons

    • anomalie des tests de la fonction rénale ; augmentation du taux sanguin de l'enzyme hépatique phosphatase alcaline ; augmentation du calcium dans le sang ; augmentation de la bilirubine dans le sang


      Peu fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    • diminution du nombre de globules blancs (éosinophiles)

    • inflammation de l’hypophyse, glande située à la base du cerveau

    • diabète de type I, y compris l’acidocétose diabétique

    • inflammation du cerveau, qui peut se manifester par une confusion, de la fièvre, des problèmes de mémoire ou des convulsions (encéphalite) ; convulsions

    • inflammation du muscle cardiaque, qui peut se manifester par un essoufflement, des battements cardiaques irréguliers, une sensation de fatigue ou des douleurs thoraciques ; accumulation de liquide

      autour du cœur ; inflammation de l’enveloppe du cœur

    • inflammation des vaisseaux sanguins

    • inflammation du pancréas ; une lésion se développant sur la paroi interne de votre estomac ou sur la partie supérieure de votre intestin grêle

    • excroissance cutanée avec épaississement de la peau, parfois squameuse ; zones de peau ayant perdu leur couleur ; petites bosses ou tuméfactions ou lésions cutanées

    • inflammation de la gaine qui entoure les tendons

    • inflammation des reins ; inflammation de la vessie, qui peut se manifester par une miction fréquente

      et/ou douloureuse, une envie pressante d’uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou une pesanteur

      dans la partie inférieure de l’abdomen

    • augmentation des concentrations de l’amylase, une enzyme qui dégrade l’amidon


      Rares (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    • réponse inflammatoire contre les globules rouges ou les plaquettes

    • trouble immunitaire pouvant affecter les poumons, la peau, les yeux et/ou les ganglions lymphatiques (sarcoïdose)

    • état connu sous le nom de syndrome de Guillain-Barré, qui provoque une faiblesse musculaire des deux côtés du corps et peut être sévère ; un état dans lequel les muscles deviennent faibles et se fatiguent facilement

    • inflammation des yeux ; douleur, irritation, démangeaison ou rougeur des yeux ; sensibilité désagréable à la lumière ; vision de taches

    • trou dans l’intestin grêle

    • inflammation des voies biliaires

    • démangeaisons, cloques, desquamation ou lésions, et/ou ulcères de la bouche ou des muqueuses du nez, de la gorge ou de la zone génitale (syndrome de Stevens-Johnson) ; boutons rouges, sensibles sous la peau ; changement de couleur des cheveux

    • maladie dans laquelle le système immunitaire attaque les glandes productrices des sécrétions du corps, telles que les larmes et la salive (syndrome de Sjögren)


    Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques avec pembrolizumab en

    association à l’axitinib ou au lenvatinib :


    Très fréquents (peuvent af ecter plus d’1 personne sur 10)

    • infections urinaires (fréquence accrue des mictions et douleur lors des mictions)

    • diminution du nombre de globules rouges

    • activité réduite de la thyroïde

    • sensation d’une baisse d’appétit

    • maux de tête ; modification du goût

    • pression sanguine élevée

    • essoufflement ; toux

    • diarrhées ; douleur au ventre ; nausées ; vomissements ; constipation

    • éruption cutanée ; démangeaisons

    • douleurs articulaires ; douleur dans les muscles et les os ; douleur, courbatures ou sensibilité musculaires ; douleur dans les bras ou les jambes

    • sensation de fatigue ; fatigue ou faiblesse inhabituelles ; gonflement ; fièvre

    • augmentation des taux de lipase, une enzyme qui dégrade les graisses ; augmentation des taux sanguins des enzymes du foie ; anomalie des tests de la fonction rénale


      Fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    • infection pulmonaire

    • diminution du nombre de globules blancs (neutrophiles, leucocytes, lymphocytes), diminution du nombre de plaquettes (saignement ou bleus apparaissant plus facilement)

    • réaction liée à la perfusion du médicament

    • diminution de la sécrétion d’hormones produites par les glandes surrénales ; augmentation de l’activité

      de la glande thyroïde ; inflammation de la thyroïde

    • diminution du sodium, du potassium ou du calcium dans le sang

    • difficulté à dormir

    • étourdissements ; manque d’énergie ; inflammation des nerfs provoquant engourdissement, faiblesse,

      picotement ou brûlure dans les bras et les jambes

    • œil sec

    • rythme cardiaque anormal

    • inflammation des poumons

    • inflammation des intestins ; inflammation du pancréas ; inflammation de l’estomac ; bouche sèche

    • inflammation du foie

    • éruption cutanée rouge et en relief, parfois avec des bulles ; inflammation de la peau ; peau sèche, qui démange ; problème de peau de type acné ; perte des cheveux

    • douleur des articulations avec gonflement

    • inflammation des reins

    • maladie pseudo-grippale ; frissons

    • augmentation des concentrations de l'amylase, une enzyme qui dégrade l'amidon ; augmentation des taux sanguins des enzymes du foie ; augmentation des taux sanguins d'une enzyme du foie connue sous le nom de phosphatase alcaline ; augmentation du calcium dans le sang


      Peu fréquents (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    • diminution du nombre de globules blancs (éosinophiles)

    • inflammation de l’hypophyse, glande située à la base du cerveau

    • diabète de type I, y compris l’acidocétose diabétique

    • un état dans lequel les muscles deviennent faibles et se fatiguent facilement ; inflammation du cerveau pouvant se manifester par une confusion, une fièvre, des problèmes de mémoire ou des convulsions (encéphalite)

    • inflammation des yeux ; douleur, irritation, démangeaison ou rougeur des yeux ; sensibilité désagréable à la lumière ; vision de taches

    • inflammation du muscle cardiaque, qui peut se manifester par un essoufflement, des battements de cœur irréguliers, une sensation de fatigue ou des douleurs dans la poitrine ; accumulation de liquide autour du cœur

    • inflammation des vaisseaux sanguins

    • une lésion se développant sur la paroi interne de votre estomac ou sur la partie supérieure de votre intestin grêle

    • inflammation de la peau ; excroissance cutanée avec épaississement de la peau, parfois squameuse ; zones de peau ayant perdu leur couleur ; petites bosses ou tuméfactions ou lésions cutanées ; changements de couleur des cheveux

    • inflammation de la gaine qui entoure les tendons


      Rares (peuvent af ecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    • trou dans l’intestin grêle

    • démangeaisons, cloques, desquamation ou lésions et/ou ulcères de la bouche ou des muqueuses nasales, de la gorge ou de la zone génitale (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Stevens- Johnson)

    • maladie dans laquelle le système immunitaire attaque les glandes productrices des sécrétions du corps, telles que les larmes et la salive (syndrome de Sjögren)

    • inflammation de la vessie, qui peut se manifester par une miction fréquente et/ou douloureuse, une envie pressante d’uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou une pesanteur dans la partie inférieure de l’abdomen


    Déclaration des effets secondaires

    image

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration voir Annexe V. En signalant les effets

    indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.


  4. Comment conserver KEYTRUDA


    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.


    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et l’étiquette du flacon après

    EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.


    A conserver au réfrigérateur (2°C - 8°C). Ne pas congeler.

    A conserver dans la boîte d’origine, à l’abri de la lumière.


    D'un point de vue microbiologique, le produit, une fois dilué, doit être utilisé immédiatement. La solution

    diluée ne doit pas être congelée. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, la stabilité chimique et physique de KEYTRUDA en cours d’utilisation a été démontrée pendant 96 heures entre 2°C et 8°C. Cette durée de

    96 heures peut inclure jusqu’à 6 heures à température ambiante (à 25°C ou en dessous). En cas de réfrigération, il faut laisser les flacons et/ou les poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation.


    Ne pas conserver de fraction non utilisée de la solution pour perfusion en vue de la réutiliser. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale.


  5. Contenu de l’emballage et autres informations


    Ce que contient KEYTRUDA

    La substance active est pembrolizumab.

    Un flacon de 4 mL contient 100 mg de pembrolizumab.

    Chaque mL de solution à diluer contient 25 mg de pembrolizumab.


    Les autres composants sont la L-histidine, le chlorhydrate de L-histidine monohydraté, le saccharose et le polysorbate-80 et de l’eau pour préparations injectables.


    Qu’est-ce que KEYTRUDA et contenu de l’emballage extérieur

    KEYTRUDA est une solution limpide à légèrement opalescente, incolore à légèrement jaune, pH 5,2 5,8. Il est disponible en boîte contenant 1 flacon en verre.


    Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché

    Merck Sharp & Dohme B.V. Waarderweg 39

    2031 BN Haarlem Pays-Bas


    Fabricant

    Schering-Plough Labo NV

    Industriepark 30

    B-2220 Heist-op-den-Berg

    Belgique


    image

    Merck Sharp & Dohme B.V. Waarderweg 39

    2031 BN Haarlem Pays-Bas


    Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :


    België/Belgique/Belgien

    MSD Belgium

    Tél/Tel: +32(0)27766211

    dpoc_belux@merck.com

    Lietuva

    UAB Merck Sharp & Dohme Tel. + 370 5 278 02 47

    msd_lietuva@merck.com


    България

    Мерк Шарп и Доум България ЕООД Тел.: +359 2 819 3737

    info-msdbg@merck.com

    Luxembourg/Luxemburg

    MSD Belgium

    Tél/Tel: +32(0)27766211

    dpoc_belux@merck.com


    Česká republika

    Merck Sharp & Dohme s.r.o. Tel: +420 233 010 111

    dpoc_czechslovak@merck.com

    Magyarország

    MSD Pharma Hungary Kft. Tel.: +36 1 888 5300

    hungary_msd@merck.com


    Danmark

    MSD Danmark ApS Tlf: + 45 4482 4000

    dkmail@merck.com

    Malta

    Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited Tel: 8007 4433 (+356 99917558)

    malta_info@merck.com

    Deutschland

    MSD Sharp & Dohme GmbH

    Tel: 0800 673 673 673 (+49 (0) 89 4561 0)

    e-mail@msd.de

    Nederland

    Merck Sharp & Dohme B.V.

    Tel: 0800 9999000

    (+31 23 5153153)

    medicalinfo.nl@merck.com


    Eesti

    Merck Sharp & Dohme OÜ Tel.: +372 6144 200

    msdeesti@merck.com

    Norge

    MSD (Norge) AS Tlf: +47 32 20 73 00

    msdnorge@msd.no


    Ελλάδα

    MSD Α.Φ.Β.Ε.Ε.

    Τηλ: +30 210 98 97 300

    dpoc_greece@merck.com

    Österreich

    Merck Sharp & Dohme Ges.m.b.H. Tel: +43 (0) 1 26 044

    dpoc_austria@merck.com


    España

    Merck Sharp & Dohme de España, S.A. Tel: +34 91 321 06 00

    msd_info@merck.com

    Polska

    MSD Polska Sp. z o.o. Tel: +48 22 549 51 00

    msdpolska@merck.com


    France

    MSD France

    Tél: + 33 (0) 1 80 46 40 40

    Portugal

    Merck Sharp & Dohme, Lda Tel: +351 21 4465700

    inform_pt@merck.com


    Hrvatska

    Merck Sharp & Dohme d.o.o. Tel: + 385 1 6611 333

    croatia_info@merck.com

    România

    Merck Sharp & Dohme Romania S.R.L. Tel: +40 21 529 29 00

    msdromania@merck.com


    Ireland

    Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health) Limited

    Tel: +353 (0)1 2998700

    medinfo_ireland@merck.com

    Slovenija

    Merck Sharp & Dohme, inovativna zdravila d.o.o.

    Tel: +386 1 5204 201

    msd.slovenia@merck.com


    Ísland

    Vistor hf.

    Sími: + 354 535 7000

    Slovenská republika

    Merck Sharp & Dohme, s. r. o. Tel: +421 2 58282010

    dpoc_czechslovak@merck.com


    Italia

    MSD Italia S.r.l.

    Tel: 800 23 99 89 (+39 06 361911)

    medicalinformation.it@msd.com

    Suomi/Finland

    MSD Finland Oy

    Puh/Tel: +358 (0)9 804 650

    info@msd.fi


    Κύπρος

    Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited

    Τηλ.: 800 00 673 (+357 22866700)

    cyprus_info@merck.com

    Sverige

    Merck Sharp & Dohme (Sweden) AB Tel: +46 77 5700488

    medicinskinfo@merck.com

    Latvija

    SIA Merck Sharp & Dohme Latvija Tel: + 371 67364224

    msd_lv@merck.com

    United Kingdom (Northern Ireland)

    Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health) Limited

    Tel: +353 (0)1 2998700

    medinfoNI@msd.com


    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est



    des médicaments .


    image

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :


    Préparation et administration de la perfusion

    • N’agitez pas le flacon.

    • Laissez le flacon revenir à température ambiante (à 25°C ou en dessous).

    • Avant dilution, le flacon de liquide peut être conservé non réfrigéré (températures à 25°C ou en

      dessous) jusqu’à 24 heures.

    • Avant administration, les médicaments à usage parentéral doivent être inspectés visuellement pour

      détecter la présence éventuelle de particules ou d’une décoloration. La solution à diluer est une

      solution limpide à légèrement opalescente, incolore à légèrement jaune. Jetez le flacon si des particules visibles sont observées.

    • Retirez le volume nécessaire, jusqu’à 4 mL (100 mg) de solution à diluer et transférez-le dans une

      poche de perfusion intraveineuse contenant du chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou du glucose à 50 mg/mL (5 %) pour préparer une solution diluée avec une concentration finale de 1 à 10 mg/mL. Chaque flacon contient un excédent de 0,25 mL (contenu total de 4,25 mL par flacon) pour assurer

      l’extraction de 4 mL de solution à diluer. Mélangez la solution diluée en la renversant doucement.

    • D'un point de vue microbiologique, le produit, une fois dilué, doit être utilisé immédiatement. La solution diluée ne doit pas être congelée. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, la stabilité chimique et physique de KEYTRUDA en cours d’utilisation a été démontrée pendant 96 heures entre 2°C et 8°C. Cette durée de 96 heures peut inclure jusqu’à 6 heures à température ambiante (à 25°C ou en

      dessous). En cas de réfrigération, il faut laisser les flacons et/ou les poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation. Des particules protéiques translucides à blanches peuvent être visibles dans la solution diluée. Administrez la solution pour perfusion par voie intraveineuse sur 30 minutes en utilisant un filtre en ligne ou additionnel, stérile, non pyrogène, à

      faible taux d’adsorption des protéines 0,2 à 5 µm.

    • Ne pas co-administrer d’autres médicaments par la même ligne de perfusion.

    • KEYTRUDA est à usage unique. Jetez tout contenu non utilisé restant dans le flacon. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale.